viernes, 22 de agosto de 2014

BIBLIOGRAFÍA SOBRE LA TEOLOGÍA NEGRO-AFRICANA


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lunes, 18 de agosto de 2014

El término “subsahariano”

Los medios de comunicación, los políticos de cualquier color ideológico, voluntarios y activistas de derechos humanos, incluso yo mismo, todos utilizamos comúnmente el término “subsahariano” para referirnos a los negros que viven debajo del desierto de Sahara (es decir, todos los países africanos a excepción de Marruecos, Argelia, Túnez, Libia, Egipto y parte de Sudán).
 
Después de leer algunos trabajos sobre el término “subsahariano”, desaconsejamos su uso y proponemos sustituirlo por “negroafricano” o simplemente “africano”. Quien quiera profundizar sobre este tema puede leer los siguientes trabajos: “Racismo y pensamiento moderno: el ejemplo de la invención de los camitas y de los subsaharianos” (Joan Manuel Cabezas López, Doctor en Antropología Social) y “¿Qué es esto de África subsahariana” (Herbert Ekwe-Ekwe, politólogo e historiador).
 
1.-Desaconsejamos el uso del término “subsahariano”  porque es ininteligible. Según la RAE, el término “subsahariano” se refiere a la parte de África situada al sur del Sahara. La misma RAE aclara que el significado propio de “sub-” es “bajo o debajo de” (ej. subsuelo), pero también puede indicar “inferioridad, acción secundaria, atenuación, disminución” (ej. subdelegado). Ahora bien, quienes pretenden que “Sahara” sea el baremo del continente africano se olvidan que los habitantes del Sahara son saharauis, por lo que quienes viven debajo del Sahara deberían llamarse “sud-saharauis” (igual que hablamos de sudafricanos y no “sub-africanos”), y quienes viven por encima del Sahara deberían llamarse, siguiendo la misma lógica, “supra-saharianos” (en contraposición de “sub-saharianos”) o simplemente “nor-saharauis”. Obviamente todo el mundo sabe que quienes viven por encima del Sahara son árabes (ni nor-saharauis, ni nor-saharianos ni supra-saharianos). ¿Por qué, entonces, siendo Sahara una pequeña parte de África sirve para nombrar a todo el resto, olvidando que hay otro desierto que abarca Namibia, Botsuana y Sudáfrica (el desierto de Kalahari)? Recordemos que el desierto de Sahara afecta Argelia, Chad, Egipto, Libia, Marruecos, Mauritania, Mali, Níger, Sudán y Túnez.
 
2.-Desaconsejamos el uso del término “subsahariano” porque no puede aplicarse a los negros de África. De hecho, Sudáfrica no fue considerado “subsahariano” hasta que los negros no llegaron al poder. José Manuel Cabezas afirma que “desde el punto de vista cultural, e incluso racial, el Sahara nunca ha ejercido de muro, sino de puente”. En sí solo, Sahara no puede ser un espacio geográfico que divide el continente africano en dos: África de los negros y África de los casi-blancos (árabes). Además el concepto “árabe” no se contrapone al concepto “negro” sino más bien a concepto como “bantú” o “igbo”. De hecho existen varios grupos étnicos negros a lo largo del desierto de Sahara; también existen grupos de piel negra en Chad, en Marruecos, en el norte de Argelia, en el centro y sur de Túnez, en Libia y en el valle de Nilo. Por supuesto que comunidades de tuareg de aspecto físico blanco habitan en los llamados “países subsaharianos” como Burkina Faso, Níger y Mali, y hay población blanca en Sudáfrica (más de 4 millones), en Zimbabue y Mozambique.
 
3.-Desaconsejamos el uso del término “subsahariano” porque es una imposición europea para designar a países africanos no gobernados por árabes. Este término no responde a una clasificación basada ni en divisiones políticas ni en divisiones geográficas, ni en divisiones raciales. Herbert Ekwe-Ekwe afirma que la terminología “África subsahariana” es una “señal geopolítica racista y quienes la emplean desean representar, una y otra vez, el imaginario de la desolación, la aridez y la desesperanza del entorno desértico. Esto, a pesar de que la gran mayoría de los mil millones de africanos no viven en ningún lugar cercano al Sahara, ni sus vidas se ven afectadas por el impacto implícito de este dogma”.
 
4.-Desaconsejamos el uso del término “subsahariano” porque no es políticamente correcto. Los llamados “subsaharianos” que arriban a las playas mediterráneas se autoidentifican como negros o simplemente como africanos. En nuestro lenguaje cotidiano, el prefijo sub- remite a “nivel inferior”, y el término “subsahariano” es un eufemismo con un sentido degradante y peyorativo. Según Joan Manuel Cabezas López, “la invención de identidades y, lo que es mucho peor, su imposición, ha sido una constante en la etnocida y racista trayectoria histórica de Occidente”. La etiqueta “subsahariano” se inscribe en “un discurso racista que aboga por la simplificación y el repudio ante la enorme diversidad de unas culturas que son vistas como meras excrecencias de un arcaísmo terminal, en vez de cómo lo que son: manifestaciones específicas, etnosistemas plurales de una realidad caleidoscópica de la cual todos formamos parte”. Recordemos que hablamos de un continente de unos 30 millones de km2 -casi 61 veces mayor que España, más de mil millones de habitantes (en 2013), dos mil culturas, más de mil lenguas y más de 50 Estados "soberanos".
 
5.-Desaconsejamos el uso del término “subsahariano” porque no conozco a ningún africano que se presente diciendo algo así como “soy subsahariano”. Más bien nos solemos identificar como africano tout court, no siendo necesario destacar el color de la piel que, afortunadamente, salta a la vista. Probablemente en el imaginario cotidiano, el término “subsahariano” equivale a “negro”, o, en el mejor de los casos, a “quienes viven debajo del Sahara”. Pues bien, para evitar eufemismos y rodeos sin sentido, utilicemos términos que reflejan la verdadera identidad como “africanos” o “negroafricanos” (si es que queremos destacar el color de la piel). Si a mí me provocaría risa presentarme ante alguien como que “soy subsahariano”, la ridiculez del término “subsahariano” es claramente evidente y lo único que pretende es difuminar nuestra identidad negroafricana, como si fuera un delito nacer negro o vivir en África, ya sin recordar las investigaciones arqueológicas que sostienen que el ser humano procede de África.

sábado, 16 de agosto de 2014

No me llames subsahariano, llámame africano o negroafricano

El continente negroafricano ha sido, desgraciadamente, presentado como sinónimo de hambre, guerras fratricidas, salvajismo, Sida o paisajes exóticos con una multitud de animales y de árboles sin especificar; la famosa África del tamtam y del baile graciosamente frenético. Sin embargo, hablamos de un continente de unos 30 millones de km2 -casi 61 veces mayor que España, más de mil millones de habitantes (en 2013), dos mil culturas, más de mil lenguas y más de 50 Estados "soberanos". Visto así, es inevitable afirmar que África es tan grande y tan distinta que pretender conocerla no basta un par de fotos y unos cuantos reportajes.
 
Son muchos los intentos para comprender la situación socioeconómica de África. Algunos creen ver en esta situación una especie de destino inevitable, ya que incluso geográficamente África tiene forma de interrogante. África comenzó mal (DUMONT, R., L’Afrique noire est mal partie, Le Seuil 1963), está estrangulada (DUMONT, R.-MOTTIN, M. F., L’Afrique étranglée, Le Seuil 1980), está muy enferma (DIAKITE, T., L’Afrique malade d’elle-même, Karthala 1986) y está estancada (GIRI, J., L’Afrique en panne, Karthala 1986). Aquellos que siguen habitualmente las publicaciones sobre África saben que los gritos de los negroafricanos son clamorosos (ELA, J. M., El grito del hombre africano. Cuestiones dirigidas a los cristianos y a las iglesias de África, Verbo Divino 1998). Ya en 1957 los sacerdotes africanos se hicieron muchos interrogantes acerca de su pueblo (AA. VV., Des prêtres noirs s’interrogent, Cerf, 1957) y desgraciadamente nadie puede, a fecha de hoy, asegurar si el continente africano va a desaparecer pronto (KÄ MANA, L’afrique va-t-elle mourir?, Karthala 1993), o si es Dios quien se ha ido a morir en África (MOTOGO, Dieu peut-il mourir en Afrique?, Karthala 1997). Lo cierto es que los pueblos negroafricanos se encuentran atrapados en un callejón sin salida. Por eso los interrogantes se hacen cada vez con más dramatismo. Da la sensación de que al final de cada reflexión acerca de África es necesario hacerse una pregunta: África, ¿por qué? (libro publicado por González Calvo en Mundo Negro, Madrid 2003).

Los medios de comunicación, los políticos de cualquier color ideológico, voluntarios y activistas de derechos humanos, incluso yo mismo, todos utilizamos comúnmente el término “subsahariano” para referirnos a los negros que viven debajo del desierto de Sahara (es decir, todos los países africanos a excepción de Marruecos, Argelia, Túnez, Libia, Egipto y parte de Sudán).
 
Después de leer algunos trabajos sobre el término “subsahariano”, desaconsejamos su uso y proponemos sustituirlo por “negroafricano” o simplemente “africano”. Quien quiera profundizar sobre este tema puede leer los siguientes trabajos: “Racismo y pensamiento moderno: el ejemplo de la invención de los camitas y de los subsaharianos” (Joan Manuel Cabezas López, Doctor en Antropología Social) y “¿Qué es esto de África subsahariana” (Herbert Ekwe-Ekwe, politólogo e historiador).
 
1.-Desaconsejamos el uso del término “subsahariano”  porque es ininteligible. Según la RAE, el término “subsahariano” se refiere a la parte de África situada al sur del Sahara. La misma RAE aclara que el significado propio de “sub-” es “bajo o debajo de” (ej. subsuelo), pero también puede indicar “inferioridad, acción secundaria, atenuación, disminución” (ej. subdelegado). Ahora bien, quienes pretenden que “Sahara” sea el baremo del continente africano se olvidan que los habitantes del Sahara son saharauis, por lo que quienes viven debajo del Sahara deberían llamarse “sud-saharauis” (igual que hablamos de sudafricanos y no “sub-africanos”), y quienes viven por encima del Sahara deberían llamarse, siguiendo la misma lógica, “supra-saharianos” (en contraposición de “sub-saharianos”) o simplemente “nor-saharauis”. Obviamente todo el mundo sabe que quienes viven por encima del Sahara son árabes (ni nor-saharauis, ni nor-saharianos ni supra-saharianos). ¿Por qué, entonces, siendo Sahara una pequeña parte de África sirve para nombrar a todo el resto, olvidando que hay otro desierto que abarca Namibia, Botsuana y Sudáfrica (el desierto de Kalahari)? Recordemos que el desierto de Sahara afecta Argelia, Chad, Egipto, Libia, Marruecos, Mauritania, Mali, Níger, Sudán y Túnez.
2.-Desaconsejamos el uso del término “subsahariano” porque no puede aplicarse a los negros de África. De hecho, Sudáfrica no fue considerado “subsahariano” hasta que los negros no llegaron al poder. José Manuel Cabezas afirma que “desde el punto de vista cultural, e incluso racial, el Sahara nunca ha ejercido de muro, sino de puente”. En sí solo, Sahara no puede ser un espacio geográfico que divide el continente africano en dos: África de los negros y África de los casi-blancos (árabes). Además el concepto “árabe” no se contrapone al concepto “negro” sino más bien a concepto como “bantú”. De hecho existen varios grupos étnicos negros a lo largo del desierto de Sahara; también existen grupos de piel negra en Marruecos, en el norte de Argelia, en el centro y sur de Túnez, en Libia y en el valle de Nilo. Por supuesto que comunidades de tuareg de aspecto físico blanco habitan en los llamados “países subsaharianos” como Burkina Faso, Níger y Mali.
3.-Desaconsejamos el uso del término “subsahariano” porque es una imposición europea para designar a países africanos no gobernados por árabes. Este término no responde a una clasificación basada ni en divisiones políticas ni en divisiones geográficas. Herbert Ekwe-Ekwe afirma que el África subsahariana “es una señal geopolítica racista y quienes la emplean desean representar, una y otra vez, el imaginario de la desolación, la aridez y la desesperanza del entorno desértico. Esto, a pesar de que la gran mayoría de los mil millones de africanos no viven en ningún lugar cercano al Sahara, ni sus vidas se ven afectadas por el impacto implícito de este dogma”.
4.-Desaconsejamos el uso del término “subsahariano” porque no es políticamente correcto. Los llamados “subsaharianos” que arriban a las playas mediterráneas se autoidentifican como negros o simplemente como africanos. En nuestro lenguaje cotidiano, el prefijo sub- remite a “nivel inferior”, y el término “subsahariano” es un eufemismo con un sentido degradante y peyorativo. Según Joan Manuel Cabezas López, “la invención de identidades y, lo que es mucho peor, su imposición, ha sido una constante en la etnocida y racista trayectoria histórica de Occidente”. La etiqueta “subsahariano” se inscribe en “un discurso racista que aboga por la simplificación y el repudio ante la enorme diversidad de unas culturas que son vistas como meras excrecencias de un arcaísmo terminal, en vez de cómo lo que son: manifestaciones específicas, etnosistemas plurales de una realidad caleidoscópica de la cual todos formamos parte”.
5.-Desaconsejamos el uso del término “subsahariano” porque no conocemos a ningún africano que se presente diciendo algo así como “soy subsahariano”. Más bien nos solemos identificar como africano tout court, no siendo necesario destacar el color de la piel que, afortunadamente, salta a la vista. Probablemente en el imaginario cotidiano, el término “subsahariano” equivale a “negro”, o, en el mejor de los casos, a “quienes viven debajo del Sahara”. Pues bien, para evitar eufemismos y rodeos sin sentido, utilicemos términos que reflejan la verdadera identidad como “africanos” o “negroafricanos” (si es que queremos destacar el color de la piel). Si a mí me provocaría risa presentarme ante alguien como que “soy subsahariano”, la ridiculez del término “subsahariano” es claramente evidente y lo único que pretende es difuminar nuestra identidad negroafricana, como si fuera un delito nacer negro, ya sin recordar las investigaciones arqueológicas que sostienen que el ser humano procede de África.

sábado, 9 de agosto de 2014

A propósito de los Misioneros Miguel Pajares y Juliana Bohi



Hna. Chantal (+09/08/2014)
Sentado en mi sofá, con una cerveza para enfriar mi garganta, con los pies encima de la mesa para que el aire acondicionado penetre bien entre los dedos de mis pies, yo, aquí y ahora, juzgo que el Misionero Miguel Pajares fue imprudente y que él solo se complicó la vida y que mi gobierno no tiene porqué pagar los gastos de su repatriación. Y como tengo la barriga llena, incluso puedo filosofar sobre la responsabilidad moral de los misioneros que nos traen enfermedades contagiosas hasta nuestra Madrid. ¿Quién le mandaría a Miguel a ir al Tercer Mundo? ¿Quién le mandaría tocar a los negritos moribundos? ¿Acaso ese doctor que vemos en el video necesitaba la extremaunción para poder descansar en paz? ¿Para qué traer a Chantal Motwameme (+09/08/2014)? ¿Para qué muriera aquí un día después, y de paso, contagiarnos a nosotros?
 
Sin embargo, cuando se me pasan los efectos de la birra y la sangre empieza a llegar bien a mi coco, siento “envidia sana” por tantos misioneros que ayudan a los pobres de allende los mares a sobrevivir en este mundo neocapitalista. Misioneros, voluntarios, activistas de derechos humanos, todos ellos son la cara más amable de nuestra sociedad cada vez más insensible al dolor ajeno.
 
Conseguir su repatriación hacia España ha sido el último favor que Miguel y Juliana han hecho para África. Personalmente no tengo objeción contra el criterio seguido por el gobierno de Rajoy para la repatriación de ambos religiosos: el pasaporte español (Miguel es blanco, Juliana es negra). Como siempre cuando se trata de “cosas de la iglesia” aparecen las dos Españas: unos quieren que los misioneros se costeen los gastos de la repatriación, otros ven lógico que se lo paguemos entre todos, igual que se ha hecho en otras repatriaciones recientes. Personalmente creo que le debemos a la Orden Hospitalaria de San Juan de Dios más de lo que le damos, y si tuviera que pagar por la salud de sus miembros, probablemente el cepillo de la iglesia se llenaría enseguida. Los misioneros, los voluntarios y los defensores de los derechos humanos son los auténticos patriotas porque la patria ya no es un trozo de tierra sino un conjunto de derechos humanos.
 
El P. Miguel Pajares, en Liberia
Con la repatriación de Miguel y Juliana y todo el tinglado que se ha montado para que no nos contagien (afortunadamente Juliana no tiene Ébola), nos hemos dado cuenta de la virulencia de este virus y por primera vez nos hemos visto en el punto de mira: nosotros también somos mortales y el virus Ébola no es cosa de negroafricanos. La OMS ha tenido que dar la cara y por primera vez se habla de la posibilidad de una vacuna el año que viene. Bienvenida sea si la protección de nuestro trasero rebota en el trasero de los liberianos.
 
Todo el follón que se ha montado para la repatriación de Miguel y Juliana para que nadie pueda contagiarse encoge el corazón de los africanistas porque sabemos que ningún gobierno africano es capaz de llevar a cabo tales medidas de seguridad. El simpático Jean Marie Le Pen propondría gasear a todos los infectados, y así, acabar con el problema de la inmigración como dijo él («Monseigneur Ebola peut régler ça en trois mois»). Afortunadamente, Jean Marie Le Pen morirá igual que ha muerto el médico africano que probablemente contagió al misionero español en su lecho de muerte, igual que acaba de morir la Hermana Chantal. La diferencia es que mientras unos mueren para que otros vivan mejor, otros como Jean Marie Le Pen quieren vivir bien para que otros malvivan. ¡Deplorable!