viernes, 22 de agosto de 2014

BIBLIOGRAFÍA SOBRE LA TEOLOGÍA NEGRO-AFRICANA


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lunes, 18 de agosto de 2014

El término “subsahariano”

Los medios de comunicación, los políticos de cualquier color ideológico, voluntarios y activistas de derechos humanos, incluso yo mismo, todos utilizamos comúnmente el término “subsahariano” para referirnos a los negros que viven debajo del desierto de Sahara (es decir, todos los países africanos a excepción de Marruecos, Argelia, Túnez, Libia, Egipto y parte de Sudán).
 
Después de leer algunos trabajos sobre el término “subsahariano”, desaconsejamos su uso y proponemos sustituirlo por “negroafricano” o simplemente “africano”. Quien quiera profundizar sobre este tema puede leer los siguientes trabajos: “Racismo y pensamiento moderno: el ejemplo de la invención de los camitas y de los subsaharianos” (Joan Manuel Cabezas López, Doctor en Antropología Social) y “¿Qué es esto de África subsahariana” (Herbert Ekwe-Ekwe, politólogo e historiador).
 
1.-Desaconsejamos el uso del término “subsahariano”  porque es ininteligible. Según la RAE, el término “subsahariano” se refiere a la parte de África situada al sur del Sahara. La misma RAE aclara que el significado propio de “sub-” es “bajo o debajo de” (ej. subsuelo), pero también puede indicar “inferioridad, acción secundaria, atenuación, disminución” (ej. subdelegado). Ahora bien, quienes pretenden que “Sahara” sea el baremo del continente africano se olvidan que los habitantes del Sahara son saharauis, por lo que quienes viven debajo del Sahara deberían llamarse “sud-saharauis” (igual que hablamos de sudafricanos y no “sub-africanos”), y quienes viven por encima del Sahara deberían llamarse, siguiendo la misma lógica, “supra-saharianos” (en contraposición de “sub-saharianos”) o simplemente “nor-saharauis”. Obviamente todo el mundo sabe que quienes viven por encima del Sahara son árabes (ni nor-saharauis, ni nor-saharianos ni supra-saharianos). ¿Por qué, entonces, siendo Sahara una pequeña parte de África sirve para nombrar a todo el resto, olvidando que hay otro desierto que abarca Namibia, Botsuana y Sudáfrica (el desierto de Kalahari)? Recordemos que el desierto de Sahara afecta Argelia, Chad, Egipto, Libia, Marruecos, Mauritania, Mali, Níger, Sudán y Túnez.
 
2.-Desaconsejamos el uso del término “subsahariano” porque no puede aplicarse a los negros de África. De hecho, Sudáfrica no fue considerado “subsahariano” hasta que los negros no llegaron al poder. José Manuel Cabezas afirma que “desde el punto de vista cultural, e incluso racial, el Sahara nunca ha ejercido de muro, sino de puente”. En sí solo, Sahara no puede ser un espacio geográfico que divide el continente africano en dos: África de los negros y África de los casi-blancos (árabes). Además el concepto “árabe” no se contrapone al concepto “negro” sino más bien a concepto como “bantú” o “igbo”. De hecho existen varios grupos étnicos negros a lo largo del desierto de Sahara; también existen grupos de piel negra en Chad, en Marruecos, en el norte de Argelia, en el centro y sur de Túnez, en Libia y en el valle de Nilo. Por supuesto que comunidades de tuareg de aspecto físico blanco habitan en los llamados “países subsaharianos” como Burkina Faso, Níger y Mali, y hay población blanca en Sudáfrica (más de 4 millones), en Zimbabue y Mozambique.
 
3.-Desaconsejamos el uso del término “subsahariano” porque es una imposición europea para designar a países africanos no gobernados por árabes. Este término no responde a una clasificación basada ni en divisiones políticas ni en divisiones geográficas, ni en divisiones raciales. Herbert Ekwe-Ekwe afirma que la terminología “África subsahariana” es una “señal geopolítica racista y quienes la emplean desean representar, una y otra vez, el imaginario de la desolación, la aridez y la desesperanza del entorno desértico. Esto, a pesar de que la gran mayoría de los mil millones de africanos no viven en ningún lugar cercano al Sahara, ni sus vidas se ven afectadas por el impacto implícito de este dogma”.
 
4.-Desaconsejamos el uso del término “subsahariano” porque no es políticamente correcto. Los llamados “subsaharianos” que arriban a las playas mediterráneas se autoidentifican como negros o simplemente como africanos. En nuestro lenguaje cotidiano, el prefijo sub- remite a “nivel inferior”, y el término “subsahariano” es un eufemismo con un sentido degradante y peyorativo. Según Joan Manuel Cabezas López, “la invención de identidades y, lo que es mucho peor, su imposición, ha sido una constante en la etnocida y racista trayectoria histórica de Occidente”. La etiqueta “subsahariano” se inscribe en “un discurso racista que aboga por la simplificación y el repudio ante la enorme diversidad de unas culturas que son vistas como meras excrecencias de un arcaísmo terminal, en vez de cómo lo que son: manifestaciones específicas, etnosistemas plurales de una realidad caleidoscópica de la cual todos formamos parte”. Recordemos que hablamos de un continente de unos 30 millones de km2 -casi 61 veces mayor que España, más de mil millones de habitantes (en 2013), dos mil culturas, más de mil lenguas y más de 50 Estados "soberanos".
 
5.-Desaconsejamos el uso del término “subsahariano” porque no conozco a ningún africano que se presente diciendo algo así como “soy subsahariano”. Más bien nos solemos identificar como africano tout court, no siendo necesario destacar el color de la piel que, afortunadamente, salta a la vista. Probablemente en el imaginario cotidiano, el término “subsahariano” equivale a “negro”, o, en el mejor de los casos, a “quienes viven debajo del Sahara”. Pues bien, para evitar eufemismos y rodeos sin sentido, utilicemos términos que reflejan la verdadera identidad como “africanos” o “negroafricanos” (si es que queremos destacar el color de la piel). Si a mí me provocaría risa presentarme ante alguien como que “soy subsahariano”, la ridiculez del término “subsahariano” es claramente evidente y lo único que pretende es difuminar nuestra identidad negroafricana, como si fuera un delito nacer negro o vivir en África, ya sin recordar las investigaciones arqueológicas que sostienen que el ser humano procede de África.

sábado, 16 de agosto de 2014

No me llames subsahariano, llámame africano o negroafricano

El continente negroafricano ha sido, desgraciadamente, presentado como sinónimo de hambre, guerras fratricidas, salvajismo, Sida o paisajes exóticos con una multitud de animales y de árboles sin especificar; la famosa África del tamtam y del baile graciosamente frenético. Sin embargo, hablamos de un continente de unos 30 millones de km2 -casi 61 veces mayor que España, más de mil millones de habitantes (en 2013), dos mil culturas, más de mil lenguas y más de 50 Estados "soberanos". Visto así, es inevitable afirmar que África es tan grande y tan distinta que pretender conocerla no basta un par de fotos y unos cuantos reportajes.
 
Son muchos los intentos para comprender la situación socioeconómica de África. Algunos creen ver en esta situación una especie de destino inevitable, ya que incluso geográficamente África tiene forma de interrogante. África comenzó mal (DUMONT, R., L’Afrique noire est mal partie, Le Seuil 1963), está estrangulada (DUMONT, R.-MOTTIN, M. F., L’Afrique étranglée, Le Seuil 1980), está muy enferma (DIAKITE, T., L’Afrique malade d’elle-même, Karthala 1986) y está estancada (GIRI, J., L’Afrique en panne, Karthala 1986). Aquellos que siguen habitualmente las publicaciones sobre África saben que los gritos de los negroafricanos son clamorosos (ELA, J. M., El grito del hombre africano. Cuestiones dirigidas a los cristianos y a las iglesias de África, Verbo Divino 1998). Ya en 1957 los sacerdotes africanos se hicieron muchos interrogantes acerca de su pueblo (AA. VV., Des prêtres noirs s’interrogent, Cerf, 1957) y desgraciadamente nadie puede, a fecha de hoy, asegurar si el continente africano va a desaparecer pronto (KÄ MANA, L’afrique va-t-elle mourir?, Karthala 1993), o si es Dios quien se ha ido a morir en África (MOTOGO, Dieu peut-il mourir en Afrique?, Karthala 1997). Lo cierto es que los pueblos negroafricanos se encuentran atrapados en un callejón sin salida. Por eso los interrogantes se hacen cada vez con más dramatismo. Da la sensación de que al final de cada reflexión acerca de África es necesario hacerse una pregunta: África, ¿por qué? (libro publicado por González Calvo en Mundo Negro, Madrid 2003).

Los medios de comunicación, los políticos de cualquier color ideológico, voluntarios y activistas de derechos humanos, incluso yo mismo, todos utilizamos comúnmente el término “subsahariano” para referirnos a los negros que viven debajo del desierto de Sahara (es decir, todos los países africanos a excepción de Marruecos, Argelia, Túnez, Libia, Egipto y parte de Sudán).
 
Después de leer algunos trabajos sobre el término “subsahariano”, desaconsejamos su uso y proponemos sustituirlo por “negroafricano” o simplemente “africano”. Quien quiera profundizar sobre este tema puede leer los siguientes trabajos: “Racismo y pensamiento moderno: el ejemplo de la invención de los camitas y de los subsaharianos” (Joan Manuel Cabezas López, Doctor en Antropología Social) y “¿Qué es esto de África subsahariana” (Herbert Ekwe-Ekwe, politólogo e historiador).
 
1.-Desaconsejamos el uso del término “subsahariano”  porque es ininteligible. Según la RAE, el término “subsahariano” se refiere a la parte de África situada al sur del Sahara. La misma RAE aclara que el significado propio de “sub-” es “bajo o debajo de” (ej. subsuelo), pero también puede indicar “inferioridad, acción secundaria, atenuación, disminución” (ej. subdelegado). Ahora bien, quienes pretenden que “Sahara” sea el baremo del continente africano se olvidan que los habitantes del Sahara son saharauis, por lo que quienes viven debajo del Sahara deberían llamarse “sud-saharauis” (igual que hablamos de sudafricanos y no “sub-africanos”), y quienes viven por encima del Sahara deberían llamarse, siguiendo la misma lógica, “supra-saharianos” (en contraposición de “sub-saharianos”) o simplemente “nor-saharauis”. Obviamente todo el mundo sabe que quienes viven por encima del Sahara son árabes (ni nor-saharauis, ni nor-saharianos ni supra-saharianos). ¿Por qué, entonces, siendo Sahara una pequeña parte de África sirve para nombrar a todo el resto, olvidando que hay otro desierto que abarca Namibia, Botsuana y Sudáfrica (el desierto de Kalahari)? Recordemos que el desierto de Sahara afecta Argelia, Chad, Egipto, Libia, Marruecos, Mauritania, Mali, Níger, Sudán y Túnez.
2.-Desaconsejamos el uso del término “subsahariano” porque no puede aplicarse a los negros de África. De hecho, Sudáfrica no fue considerado “subsahariano” hasta que los negros no llegaron al poder. José Manuel Cabezas afirma que “desde el punto de vista cultural, e incluso racial, el Sahara nunca ha ejercido de muro, sino de puente”. En sí solo, Sahara no puede ser un espacio geográfico que divide el continente africano en dos: África de los negros y África de los casi-blancos (árabes). Además el concepto “árabe” no se contrapone al concepto “negro” sino más bien a concepto como “bantú”. De hecho existen varios grupos étnicos negros a lo largo del desierto de Sahara; también existen grupos de piel negra en Marruecos, en el norte de Argelia, en el centro y sur de Túnez, en Libia y en el valle de Nilo. Por supuesto que comunidades de tuareg de aspecto físico blanco habitan en los llamados “países subsaharianos” como Burkina Faso, Níger y Mali.
3.-Desaconsejamos el uso del término “subsahariano” porque es una imposición europea para designar a países africanos no gobernados por árabes. Este término no responde a una clasificación basada ni en divisiones políticas ni en divisiones geográficas. Herbert Ekwe-Ekwe afirma que el África subsahariana “es una señal geopolítica racista y quienes la emplean desean representar, una y otra vez, el imaginario de la desolación, la aridez y la desesperanza del entorno desértico. Esto, a pesar de que la gran mayoría de los mil millones de africanos no viven en ningún lugar cercano al Sahara, ni sus vidas se ven afectadas por el impacto implícito de este dogma”.
4.-Desaconsejamos el uso del término “subsahariano” porque no es políticamente correcto. Los llamados “subsaharianos” que arriban a las playas mediterráneas se autoidentifican como negros o simplemente como africanos. En nuestro lenguaje cotidiano, el prefijo sub- remite a “nivel inferior”, y el término “subsahariano” es un eufemismo con un sentido degradante y peyorativo. Según Joan Manuel Cabezas López, “la invención de identidades y, lo que es mucho peor, su imposición, ha sido una constante en la etnocida y racista trayectoria histórica de Occidente”. La etiqueta “subsahariano” se inscribe en “un discurso racista que aboga por la simplificación y el repudio ante la enorme diversidad de unas culturas que son vistas como meras excrecencias de un arcaísmo terminal, en vez de cómo lo que son: manifestaciones específicas, etnosistemas plurales de una realidad caleidoscópica de la cual todos formamos parte”.
5.-Desaconsejamos el uso del término “subsahariano” porque no conocemos a ningún africano que se presente diciendo algo así como “soy subsahariano”. Más bien nos solemos identificar como africano tout court, no siendo necesario destacar el color de la piel que, afortunadamente, salta a la vista. Probablemente en el imaginario cotidiano, el término “subsahariano” equivale a “negro”, o, en el mejor de los casos, a “quienes viven debajo del Sahara”. Pues bien, para evitar eufemismos y rodeos sin sentido, utilicemos términos que reflejan la verdadera identidad como “africanos” o “negroafricanos” (si es que queremos destacar el color de la piel). Si a mí me provocaría risa presentarme ante alguien como que “soy subsahariano”, la ridiculez del término “subsahariano” es claramente evidente y lo único que pretende es difuminar nuestra identidad negroafricana, como si fuera un delito nacer negro, ya sin recordar las investigaciones arqueológicas que sostienen que el ser humano procede de África.

sábado, 9 de agosto de 2014

A propósito de los Misioneros Miguel Pajares y Juliana Bohi



Hna. Chantal (+09/08/2014)
Sentado en mi sofá, con una cerveza para enfriar mi garganta, con los pies encima de la mesa para que el aire acondicionado penetre bien entre los dedos de mis pies, yo, aquí y ahora, juzgo que el Misionero Miguel Pajares fue imprudente y que él solo se complicó la vida y que mi gobierno no tiene porqué pagar los gastos de su repatriación. Y como tengo la barriga llena, incluso puedo filosofar sobre la responsabilidad moral de los misioneros que nos traen enfermedades contagiosas hasta nuestra Madrid. ¿Quién le mandaría a Miguel a ir al Tercer Mundo? ¿Quién le mandaría tocar a los negritos moribundos? ¿Acaso ese doctor que vemos en el video necesitaba la extremaunción para poder descansar en paz? ¿Para qué traer a Chantal Motwameme (+09/08/2014)? ¿Para qué muriera aquí un día después, y de paso, contagiarnos a nosotros?
 
Sin embargo, cuando se me pasan los efectos de la birra y la sangre empieza a llegar bien a mi coco, siento “envidia sana” por tantos misioneros que ayudan a los pobres de allende los mares a sobrevivir en este mundo neocapitalista. Misioneros, voluntarios, activistas de derechos humanos, todos ellos son la cara más amable de nuestra sociedad cada vez más insensible al dolor ajeno.
 
Conseguir su repatriación hacia España ha sido el último favor que Miguel y Juliana han hecho para África. Personalmente no tengo objeción contra el criterio seguido por el gobierno de Rajoy para la repatriación de ambos religiosos: el pasaporte español (Miguel es blanco, Juliana es negra). Como siempre cuando se trata de “cosas de la iglesia” aparecen las dos Españas: unos quieren que los misioneros se costeen los gastos de la repatriación, otros ven lógico que se lo paguemos entre todos, igual que se ha hecho en otras repatriaciones recientes. Personalmente creo que le debemos a la Orden Hospitalaria de San Juan de Dios más de lo que le damos, y si tuviera que pagar por la salud de sus miembros, probablemente el cepillo de la iglesia se llenaría enseguida. Los misioneros, los voluntarios y los defensores de los derechos humanos son los auténticos patriotas porque la patria ya no es un trozo de tierra sino un conjunto de derechos humanos.
 
El P. Miguel Pajares, en Liberia
Con la repatriación de Miguel y Juliana y todo el tinglado que se ha montado para que no nos contagien (afortunadamente Juliana no tiene Ébola), nos hemos dado cuenta de la virulencia de este virus y por primera vez nos hemos visto en el punto de mira: nosotros también somos mortales y el virus Ébola no es cosa de negroafricanos. La OMS ha tenido que dar la cara y por primera vez se habla de la posibilidad de una vacuna el año que viene. Bienvenida sea si la protección de nuestro trasero rebota en el trasero de los liberianos.
 
Todo el follón que se ha montado para la repatriación de Miguel y Juliana para que nadie pueda contagiarse encoge el corazón de los africanistas porque sabemos que ningún gobierno africano es capaz de llevar a cabo tales medidas de seguridad. El simpático Jean Marie Le Pen propondría gasear a todos los infectados, y así, acabar con el problema de la inmigración como dijo él («Monseigneur Ebola peut régler ça en trois mois»). Afortunadamente, Jean Marie Le Pen morirá igual que ha muerto el médico africano que probablemente contagió al misionero español en su lecho de muerte, igual que acaba de morir la Hermana Chantal. La diferencia es que mientras unos mueren para que otros vivan mejor, otros como Jean Marie Le Pen quieren vivir bien para que otros malvivan. ¡Deplorable!

martes, 5 de agosto de 2014

Socialismo e inmigración en España

El nuevo secretario general del PSOE aboga por la inclusión de los inmigrantes en las listas electorales municipales. Nunca es tarde si la dicha es buena. Obama, con un padre africano, es presidente de una de las potencias mundiales. Cécile Kyenge, congoleña nacionalizada italiana, ha sido ministra en el gobierno italiano. Karamba,
Grupo afrosocialista de León
senegalés nacionalizado alemán, ocupa un escaño socialista en la Bundestag. Provoca sonrojo que en España no tengamos ningún inmigrante en los cargos políticos, a pesar de la siempre invocada “hermandad iberoamericana”. Si Pedro Sánchez favorece la participación activa de los inmigrantes en la gestión de los recursos municipales, sin duda será una idea revolucionaria en nuestra España.
 
Conviene recordar a las mentes más conservadoras que optar por la inmigración no es  ni capricho ni aventura y que todo el mundo es un inmigrante en potencia. Hoy en día sólo unos pocos afortunados nacen, viven y mueren en su pueblo natal. El resto inmigramos hacia la capital, hacia otra comunidad autónoma, hacia otro país o hacia otro continente. Nuestra patria es aquella tierra que nos ofrezca una mejor oportunidad socioeconómica para vivir dignamente.
 
Generalmente huimos de nuestras tierras natales por motivos bélicos y socioeconómicos. Personalmente no conozco a nadie que haya inmigrado por motivos románticos. Al contrario, muchas veces tenemos que elegir dramáticamente entre nuestra familia y nuestro futuro, y siempre tenemos el corazón apenado por muy bien que nos vaya en la tierra prometida. Algo perdemos cuando inmigramos.
 
Normalmente los inmigrantes procuran llevar una vida lo más discreto posible, esquivando focos y puñetazos de políticos demagogos que pretenden pescar en aguas revueltas extendiendo el mal comportamiento de unos a todos los inmigrantes. Ante discursos fáciles que pretenden enfrentar a nativos e inmigrantes, sobre todo en época de crisis económica, debemos promover una convivencia pacífica entre todos los ciudadanos, un control de frontera que no ponga en peligro la vida de nadie y evitar azuzar conflictos bélicos en los llamados países del tercer mundo.
 
El discurso socialista sobre la inmigración debe girar en torno a dos ejes principales: la integración y la cooperación internacional. Los que están aquí deben ser integrados plenamente en nuestra sociedad, los que siguen allí deben ser ayudados para que no tengan que inmigrar.
 
La integración de los inmigrantes nos beneficia a todos. Los inmigrantes deben respetar escrupulosamente los usos y costumbres de los países de acogida, y los nativos deben facilitar el uso y disfrute de los bienes comunes a los inmigrantes que, con su sudor, pagan sus impuestos directos e indirectos. Si todos contribuimos a la construcción de España, ¿por qué no vamos a poder disfrutar del fruto de nuestro trabajo en igualdad de condiciones? ¿O acaso nacer en un país es un derecho?
 
Para luchar eficazmente contra los éxodos masivos de seres humanos, debemos colaborar en el desarrollo socioeconómico de los pueblos pobres. Si tenemos en cuenta que la mayoría de los inmigrantes negroafricanos vienen a Occidente huyendo de los conflictos bélicos, parece lógico que la mejor forma de frenar su inmigración sea fomentar la paz en sus pueblos de origen.
 
 
Todo el mundo sabe que la mayoría de los conflictos negroafricanos se preparan en Europa, se ejecutan gracias a la colaboración activa de países occidentales y benefician económicamente a las empresas occidentales.  Ningún experto en temas africanos puede negar que los beneficios de las guerras africanas son aprovechados por las empresas occidentales: venta de armas, saqueo del subsuelo, vaciamiento de los pozos petróleos, etc. Los ejemplos más recientes son Angola, Costa de Marfil, Sierra Leona, Centroáfrica, Mali, Congo y Libia. Así pues, si queremos controlar la inmigración africana debemos evitar financiar las guerras en África. Misión casi imposible porque la economía occidental se nutre fundamentalmente de la fabricación y venta de armas.
 
 

jueves, 24 de julio de 2014

El actual socialismo español

Pedro Sánchez, socialista
Con la elección de Pedro Sánchez por los militantes socialistas, parece ser que el PSOE empieza a dejar atrás sus complejos de izquierdas. Pedro empieza a limitar los pactos con la derecha y habla de derogar leyes del PP que son contrarias al bienestar social. Se le entiende bien cuando habla y está dispuesto a dar explicaciones a sus compañeros militantes. Así es cómo tiene que ser un buen líder. Creo que los dirigentes socialistas que se sentían más próximos a la derecha española van a tener que dar un paso hacia atrás y lo deseable sería que renunciaran amablemente a sus escaños. Ser representante socialista implica debatir continuamente con la militancia, y sobre todo, no decidir a espaldas de los militantes.
Es lógico que los dirigentes populares demonicen el comunismo y de paso tachen de trasnochada cualquier idea socialista y se propongan destruir política y mediáticamente a Pablo Iglesias, “el coletas”, como representante de lo que llaman “izquierda radical”. Es normal que para Esperanza Aguirre el capitalismo liberal sea el sistema económico más perfecto y el comunismo, versus socialismo, sea la encarnación del mal. Lo que no es normal es que ningún dirigente socialista sea capaz de desmontar políticamente esta doctrina del PP, y que José Bono tenga miedo a las ideas de izquierdas y Felipe González no se considere beneficioso de la mala llamada “puerta giratoria” (que no es más que enchufismo vergonzoso a toda regla).
Cuando el joven eurodiputado Pablo Iglesias habla, yo entiendo perfectamente lo que me quiere decir. Cuando me hablan Rubalcaba, Oscar López o Elena Valenciano, francamente no capto qué me quieren decir. ¿Qué los políticos españoles no pertenecen a la casta? No se lo cree ni Felipe González que cuando lo niega acaba afirmando sentirse orgulloso de pertenecer a la “casta”. No creo que haya una clase social que tenga tanta protección y trabaje tan mal como nuestra actual clase política. Tienen buenos sueldos, no opositan, no temen ser despedidos, son aforados y se relacionan con los personajes más influyentes de la sociedad española. Hay quienes creen que son “sinvergüenzas”, hay quienes creen que sobran, hay quienes creen que pertenecen a la “casta” pero nadie puede negar que sean unos privilegiados. En cualquier caso, y esto es lo que realmente me interesa destacar, el nuevo secretario general del PSOE ha podido escuchar a sus compañeros militantes y parece estar dispuesto a cumplir su mandato. Acierta al restringir los pactos con la derecha: si yo quiero que la derecha ejecute su política, prefiero votar directamente al PP. Si quiero que la izquierda ejecute las ideas socialistas, evidentemente votaré al PSOE. Lo que no puedo hacer es votar al PSOE para que éste pacte con el PP.
Pedro Sánchez confiesa que durante la campaña a la secretaría socialista dormía en casas de militantes en vez de dormir en un hotel. Me parece bien y espero que obligue a los diputados socialistas a visitar sus agrupaciones locales como mínimo una vez al mes. ¿Qué es eso de que los militantes socialistas no conozcan a sus diputados? No es tolerable que un diputado socialista no sea capaz de hablar unos cinco minutos con un votante suyo. Es preocupante que la mayoría de los militantes socialistas no sean capaces de nombrar más de cinco eurodiputados.
Un voto, un militante, una visita. No podemos votar diputados que no pertenecen a nuestras circunscripciones electorales y que nunca hayan pisado la provincia al que pretenden representar. O se acercan al pueblo, o se quedarán sin escaño. O los dirigentes socialistas empiezan a patear la calle, o que se vayan acostumbrando a trabajar en la oposición porque las elecciones se ganan desde el mismo momento en que se pierden. No podemos seguir con la mala costumbre española de preparar el examen un día antes. Y sobre todo, los dirigentes socialistas acomplejados deberían volver a sus puestos anteriores porque no tienen nada qué hacer ante una derecha orgullosa de un capitalismo que nos está hundiendo en la miseria.

domingo, 13 de julio de 2014

El trincamiento global en España

 

Imagen de google.es
Según la ONG “Transparencia internacional”, en España ha aumentado la sensación de corrupción e impunidad y se sigue trincando todo lo trincable. Tengo la sensación de que el enchufismo alcanza a todos los niveles estatales: desde el cuñado del rey hasta varios ex presidentes de las comunidades autónomas y altos cargos de las distintas administraciones. Los medios de comunicación hablan de un nepotismo vergonzoso en el Tribunal de Cuenta; las comunidades autónomas están en el punto de mira por desviar fondos sociales; muchos alcaldes corruptos han tenido que dimitir y pasar por los tribunales; concejales de ayuntamientos trincaron todo lo que pudieron; diputaciones provinciales que sirvieron como agencia de colocación laboral; puertas giratorias en todos los niveles, cajas de ahorros saqueadas con la connivencia de partidos políticos y sindicatos; economía sumergida en todas las partes; regalos a políticos a cambio de contratos millonarios; sueldos e indemnizaciones que no corresponden con el trabajo realizado.
 
No se libra ningún territorio
En 2013, el Consejo General del Poder Judicial cifró en 1.661 las causas abiertas en los diferentes órganos judiciales españoles por delitos relacionados con la corrupción: prevaricación, revelación de secretos, cohecho, tráfico de influencias, malversaciones, negociaciones prohibidas a funcionarios, blanqueo de capitales, apropiación indebida, fraude, estafa, falsedad documental y delitos contra el patrimonio histórico y contra el medio ambiente.
En Murcia hay varios municipios afectados por casos de corrupción. En Canarias hay una decena de regidores imputados en diferentes casos judiciales. Baleares es la autonomía en la que más políticos están en prisión por alguna causa relacionada con la corrupción. En Andalucía se habla de un presunto fraude con los fondos para cursos de formación y de los ERE fraudulentos con más de 144 imputados.
En Cataluña, ingresó en prisión el ex inspector jefe de Hacienda, Josep María Huguet (condenado a seis años y diez meses por su implicación en el caso Hacienda) y también los ex presidentes de Ferrocarrils de la Generalitat (FGC) Antoni Herce y Enric Roig, condenados a cuatro años y medio por malversación. La Audiencia de Barcelona ordenó la entrada en prisión del empresario andorrano Fidel Pallerols y del ex cargo de UDC Vicenç Gavaldà, condenados por una financiación irregular. Están imputados en casos de presunta corrupción en diferentes fases de investigación el diputado de CiU Oriol Pujol; el presidente de la Diputación de Tarragona, Josep Poblet (CiU); el ex alcalde de Sabadell Manuel Bustos; el diputado de CiU Xavier Crespo, el ex vicepresidente del Gobierno central y ex presidente de Caixa Catalunya, Narcís Serra (PSOE); el ex presidente del Palau de la Música Fèlix Millet.
Vayamos a Valencia con los bolsos y trajes de lujos que han dado mucho qué hablar pero sin condena judicial. En las Cortes Valencianas, hasta cinco diputados del PP están imputados, cuatro de ellos por el caso Gürtel, y la quinta, la alcaldesa de Alicante, Sonia Castedo, por el caso Brugal. Pero también están imputados hasta cinco ex diputados populares que renunciaron a sus escaños.
 Galicia cuenta con numerosos implicados en el caso Pokémon, que afecta a políticos de PSOE y PP de varias provincias gallegas, como el ex alcalde de Orense Francisco Rodríguez o el de Boqueixón (A Coruña), el popular Adolfo Gacio. En Ourense, la Fiscalía acusa a Baltar de haber enchufado a 104 personas, casi todas vinculas al PP, en la diputación provincial (la UE retiró 1,3 millones de ayuda a esta diputación por fraude).
 
¿Y el resultado?
Dirigentes que se embolsan nuestros impuestos mientras los niños son malnutridos, los bancos de alimentos no dan abasto, las instituciones caritativas hacen lo que corresponde a nuestros políticos. Cuando oigo que si no fuera por los comedores escolares muchos niños españoles estarían malnutridos siento vergüenza de nuestros gestores políticos. Ellos siguen negando ser la casta pero no dudan en joder al que está más jodido por la crisis económica. ¿Y qué dice el pueblo? El pueblo sigue bebiendo arenas pensando que es agua.